L’immobilier ancien devrait retrouver des couleurs en 2025

La baisse des taux d’intérêt et des prix a permis au marché de redémarrer en fin d’année 2024. Cette tendance devrait s’amplifier.
 

L’année 2025 sera-t-elle celle de la reprise du marché immobilier?

En dépit de l’instabilité politique, la fin de l’année 2024 a déjà montré des signes d’amélioration. «Les volumes de transactions sont repartis dès l’été et le dernier trimestre affiche une très forte croissance».

Un constat également fait par plusieurs professionnels du secteur.

La baisse des taux d’intérêt par la Banque centrale européenne (BCE) à partir du mois de juin a servi de détonateur: elle a permis aux banques d’abaisser les taux des crédits immobiliers, dont la hausse brutale à partir de 2022 avait figé le marché. Fin décembre, les ménages empruntaient à 3,3% en moyenne sur vingt ans, loin des 4,17 % de janvier 2024. La production de crédits immobiliers s’est en conséquence ressaisie: le nombre d’octroi de prêts a rebondi de 20,3% en novembre sur un an, selon l’Observatoire Crédit Logement/CSA.

«La baisse des taux redonne de l’oxygène au pouvoir d’achat des ménages. La baisse des prix de ces deux dernières années joue aussi ».

Optimisme de mise

Pour l’heure, 2025 s’annonce plutôt bien. «Le marché devrait se normaliser avec environ 850.000 transactions sur l’ensemble de l’année». Plusieurs clignotants devraient rester au vert. En premier lieu, les taux des prêts immobiliers devraient continuer à baisser. «Nous pourrions ainsi atteindre 3% en moyenne au premier trimestre 2025 pour les crédits immobiliers sur 20 ans, anticipe Maël Bernier, porte-parole de Meilleurtaux. De plus, les banques affichent une forte volonté de prêter et se montrent ouvertes aux négociations.»

Bien que la baisse des prix semble finie dans de nombreuses régions, les ménages pourraient donc concrétiser des projets immobiliers différés depuis plus de deux ans. Cependant, des inconnues demeurent

 «Il ne faudrait pas que la baisse des taux génère une fois de plus une hausse significative des prix. Cela figerait à nouveau le marché. Il en ira de même si le futur projet de loi de finances prévoit des mesures défavorables à l’immobilier.»

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Source: Le Figaro Immobilier