Taxe d’habitation : Où en est-on ?
Conformément à la promesse présidentielle, 80% de la population a bénéficié d’une suppression en totalité de sa taxe d’habitation sur la résidence principale (THRP) en 2020.
En 2021, les 20% restants vont eux aussi pouvoir profiter de cet allégement.
Adopté pour la plupart des contribuables, ce dispositif s’applique de manière progressive sur 3 ans : 30% en 2021, 65% en 2022, avant une disparition totale, et en principe définitive en 2023.
Seuls les personnes redevables de l’IFI (impôts sur la fortune immobilière), ne sont pas concernées par ce dispositif.
Cause de la généralisation de ce dispositif, la base d’imposition n’est pas revalorisée alors que celle des résidences secondaires est augmentée de 0,2%.
Les taux d’imposition appliqués à l’échelle des communes et communautés de communes pour l’imposition résiduelle sont quant à eux gelés par rapport à 2019. Idem, pour les abattement fiscaux.
Doit-on craindre une augmentation de cette taxe sur les résidences secondaires ?
C’est possible, puisque les taux d’imposition des résidences secondaires et autres locaux non affectés à la résidence principale sont votés par les conseils municipaux. Les propriétaires de ces résidences n’étant pas électeurs de ces communes, cela pourrait passer plus facilement. Cependant, plusieurs textes de lois ont prévu une corrélation des taux d’impositions entre la taxe d’habitation des résidences secondaires et taxe foncière. Ces mesures devraient suffire à dissuader les maires d’avoir la main trop lourde.
Source : Mes Finances (09/2021) - Crédit photo : Adobe Stock